SELF DEFENSE POUR LES FEMMES

MÉTHODE NOVATRICE DU SELF PRO KRAV POUR LES FEMMES

SELF DEFENSE ANTI AGRESSION POUR LES FEMMES

self defense pour les femmes‘De plus en plus de femmes cherchent à savoir se défendre’
Pou le Capitaine Jacques Levinet, la crainte et la peur constituent elles le ferment de la self défense ? N’est ce qu’un phénomène passager à vocation seulement commerciale ? Est-ce encore, tout comme le disent certains penseurs de salon, que le sentiment d’insécurité qui crée cette appréhension de l’agression. Autrement dit les affres de la société et son cortège médiatique ne sont ils pas à l’origine de cette gangrène d’auto défense ? Qui détient la vérité si vérité existe en la matière. De toute façon soyons très pragmatique et traitons ce mal, plus ou moins présent chez nombre de femmes qui en subissent des effets secondaires (insomnies, peur de rester seule chez elles, de sortir le soir ou de se rendre dans certains lieux, nausées, manque de confiance, et la liste est encore longue).
Vaste sujet donc, sinon gageure, que de vous présenter et de vous donner envie d’apprendre la Self Féminine issue du Self Pro Krav ou SPK. Mon intention n’est pas de l’aborder d’un point de vue philosophique, psychologique ou conjoncturel mais de rester dans le réalisme des agressions communes dont peuvent faire l’objet les femmes. Force est de constater, dans un souci de vérité et sans aucune discrimination, qu’il existe une différence notoire entre les qualités physiques des hommes et des femmes. Cette différenciation joue elle en défaveur du genre féminin ? Certes ces dernières sont moins machistes et donc plus conscientes de leurs possibilités ainsi que de leurs limites. En d’autres mots plus réalistes face au danger. Par ailleurs, pour se sortir d’une agression violente, elles ont moins de scrupules pour riposter sur les zones génitales de l’homme, pour gifler ou pour mordre. Atout ou handicap, la question ne se pose plus au moment de l’agression et toute théorie en la matière est superflue. Soyons donc seulement réalistes face au danger de la rue et de la brutalité des agressions.
En général, les femmes ne se font pas agressées de la même façon qu’un homme car les motivations sont souvent différentes. Les agresseurs s’en prennent beaucoup plus à sa personne en tant qu’objet de désir et de convoitise pensant qu’ils sont en supériorité physique pour y parvenir. La femme n’est pas aussi faible que l’on peut le penser et elle est sans doute plus déterminée qu’un homme. De plus elle dispose d’atouts physiques inhérents à son sexe qu’elle doit savoir utiliser s’il faut se sortir d’une situation périlleuse. Il ne leur reste plus qu’un entraînement réaliste, à base de mises en situation, pour les préparer à se sortir d’un mauvais pas.
Mais il faut être honnête en vous prévenant que la méthode n’est pas une recette miracle, genre botte de Nevers, et que grâce à elle les femmes vont devenir invincibles. Rien n’est jamais sûr même si l’on est un expert ou un champion en sports de combat car on ne peut prévoir l’impondérable ni dominer les aléas. Restons donc modeste car la fuite, sans perdre l’honneur, restera la première et l’ultime solution à privilégier mais, lorsque cette optique sera impossible, la méthode pourra alors être utile.
Pour le Capitaine Jacques Levinet, fondateur du Self Pro Krav, module féminin, et auteur d’un livre sur la méthode, que se passe-t-il lorsqu’une agression est imminente ? Cette phase est capitale pour la marche à suivre. Sa juste appréciation déterminera le succès ou l’échec de la mise en pratique de notre méthode. Mais comment arrive-t-on à jauger une situation de stress ? Il faut exercer notre esprit à une gymnastique cérébrale relativement simple en se posant les questions suivantes pour gérer la crise : Pourquoi ? Quand ? Où ? Comment ? Combien ?
Motif de l’agression
L’agresseur exige de l’argent ? Si le danger de perdre la vie est important, mieux vaut céder tout en prenant la peine de recueillir le maximum d’indices de description pouvant le confondre ultérieurement. S’il s’agit d’une agression sexuelle, votre honneur, mais jamais votre vie, vaudront la peine que vous ne vous laissiez pas faire. Enfin, en cas d’acte de violence gratuite, le degré de dangerosité vous fera pencher dans l’action ou la fuite si les risques de séquelles sont trop grands.
Moment de l’agression
La scène peut se passer de jour, auquel cas la visibilité vous permettra de mieux identifier le ou les agresseur(s) (physique, nombre, etc.), ainsi que les issues de sortie opportunes. Au contraire, si elle se déroule la nuit, inutile de dire que vous n’aurez pas autant d’informations que dans le premier cas mais le timbre de voix de l’agresseur sera un élément non négligeable. Les conditions atmosphériques plus ou moins difficiles (pluie, neige, vent, chaleur) jouent également un rôle du fait, par exemple, d’une chaussée glissante ou d’une chaleur étouffante, notamment en cas de course poursuite. Nous développons des entraînements dans la semi pénombre ou dans une situation de fatigue pour s’habituer à ces circonstances particulières.
Lieu de l’agression
Si la scène se passe en milieu ouvert (voie publique), il vous sera peut-être possible, mais sans aucune certitude car la lâcheté est de mise dans ces cas, de compter sur l’entourage immédiat par des cris du à l’extériorisation de votre rébellion. En revanche, si le scénario se déroule en milieu fermé (appartement, endroit privé), vous devrez uniquement compter sur votre force intérieure et votre lucidité pour vous sortir de ce mauvais pas. La scène peut également se dérouler dans un endroit sensible (cité, stade, manifestation) ou dans une zone à risque (grande surface, zone commerciale). Dans ces cas-là, le mouvement de foule et la multitude des agresseurs seront à prendre en compte. Ce genre de situation exige plus de méfiance et de flair, la bravoure n’étant pas l’apanage des témoins des délits.
Atmosphère de l’agression
Il faut s’habituer à la configuration environnementale du lieu de l’agression. Un endroit désert vous obligera à avoir une vue ample à 360° pour vous appuyer sur un élément anodin (sable, eau, bout de bois, pierre, chaise…) qui pourrait vous aider à riposter. La foule, à défaut de vous épauler, peut vous abriter et vous soustraire à l’assaillant. La prise en compte de la dangerosité apparente du ou des agresseurs (armes à feu ou armes blanches) constitue aussi une des clés du « Comment ? ». Enfin, les issues de secours seront toujours votre principale préoccupation pour entreprendre une fuite.
Auteurs de l’agression
Le nombre d’attaquants est déterminant pour se positionner à défaut de pouvoir s’enfuir. Vous devrez vous placer toujours aux extrémités du groupe pour entamer une première riposte pour faciliter votre fuite dès que possible. Savoir décrire son ou ses assaillants est aussi un volet de l’entraînement du Self Pro Krav Féminin, fort utile pour retrouver le ou les auteur(s) du délit et commencer à réparer votre préjudice moral et physique. Le schéma type de nos exercices commence par la détermination du sexe, du type ethnique, de l’âge apparent, de la taille, de la corpulence, de la couleur et de la coupe de cheveux, des signes particuliers (crâne rasé, barbe, moustache, démarche), des vêtements et de leur couleur, du port de lunettes de vue ou de soleil, du timbre et de l’accent de la voix, ainsi que d’un langage particulier. À cela il faut ajouter la direction et le moyen de fuite du ou des agresseurs.
Pour le fondateur du Self Pro Krav ou SPK, l’agression commence souvent par une phase brutale d’insultes ou de commandements. Un dialogue inévitable s’instaure alors. C’est ce rapport que nous mettons en place, dans nos cours pour habituer les femmes à cette problématique qui s’articule autour des points suivants : respiration, langage, mensonge, intonation de la voix.
La respiration
Sans une respiration maîtrisée, pas d’action possible. On ne respire pas de façon naturelle dans les cas de violence. Notre discipline privilégie la respiration abdominale, qui permet de centraliser son inspiration dans la région du ventre, afin de gérer son stress et de ramener l’énergie vers le sol. La finalité est de « coller au sol » et de puiser l’énergie tellurique, au lieu de ventiler l’air par les poumons (respiration pulmonaire) ce qui provoque une perte d’équilibre et de réactions.
Le conseil de l’expert
Voici la respiration à adopter en cas d’agression : inspiration longue pulmonaire par le nez bouche fermée, blocage abdominal de l’air bouche ouverte, expiration lente abdominale par la bouche lors de la phase dialogue, expiration sèche par la bouche sur le temps de la riposte, relâchement et reprise de l’inspiration pulmonaire, pour une ventilation maximale, une fois le danger éloigné ou pendant la fuite. L’entraînement permet d’y arriver progressivement, et les résultats sont spectaculaires, notamment au niveau de la confiance. A contrario, une mauvaise respiration réduit le champ visuel de la victime : c’est l’« effet tunnel », bien connu des professionnels. On ne maîtrise plus son corps, on ne saisit plus les opportunités de la fuite ou de la riposte, on focalise son esprit. Le résultat est un immobilisme annihilant toute volonté d’agir. Notre méthode aide considérablement les femmes, en général plus douées que les hommes pour les changements de rythme respiratoire. Une mauvaise respiration est donc synonyme de vision rétrécie, de déséquilibre et d’impuissance. Une crise affole le souffle et induit l’affolement.
***Des stages réguliers pour les femmes et des formations fédérales pour devenir instructeur sont assurés par l’expert au sein de la Fédération International de Self Défense et de Police Training Jacques LEVINET (AJL).
***Un coaching personnalisé et une formation en ligne en plusieurs langues par le Capitaine Jacques Levinet est également disponible sur demande.
Mail – contact@academielevinet.com
Site web – www.selfdefensepourlesfemmes.com

self defense pour les femmes

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SELF PRO KRAV EVOLUTION

SELF PRO KRAV EVOLUTION

ARTICLE SUR LA SORTIE DU DVD DU CAPITAINE JACQUES LEVINET

self pro krav evolutionMis au point il y a une quinzaine d’années par l’expert international Jacques Levinet, dont le palmarès sportif en arts martiaux et sports de combat est notoirement connu aux quatre coins du monde, la méthode de self défense du SELF PRO KRAV  ou  SPK est une des plus efficaces et réalistes qui existent. Deux vidéos et un livre sont venus déjà étayer cette discipline de self défense. Au-delà de la simplicité d’acquisition et de son adaptation tout public (hommes, femmes, enfants, forces de l’ordre), la force du SPK réside dans son évolution annuelle afin de coller aux modes évolutifs d’agression de notre époque. Pour le Capitaine on ne peut figer une méthode à vie sous peine d’en faire un art martial ou une self défense obsolète.

RAPPEL DES ORIGINES DU SPK

Le SELF PRO KRAV provient de l’expérience professionnelle de Capitaine de Police et du savoir faire des techniques de combat du Soke Jacques Levinet. Parmi les nombreuses méthodes de self défense qu’il a créée, le Maître a adapté sa méthode police du  Real Operational System ou R.O.S avec ses différents acquis d’auto défense pour en faire une méthode opérationnelle qu’il a appelé SELF PRO KRAV. Le sigle SPK signifie Self pour Self Défense, Pro pour Professionnelle et Krav pour Combativité en hébreu. Le SPK n’est pas pour autant une forme de kravmaga dont il s’en diffère sur de nombreux points techniques spécifiques et une approche différente dans le domaine de la légitime défense et de la remise en question. Le Capitaine a conservé le terme Krav, sans pour autant adhérer au Kravmaga, en raison de la combativité qui prévaut dans cette discipline. La richesse du SPK vient également des nombreux stages, échanges, formations et expériences que le Capitaine a acquis et dispensés auprès d’unités à travers le monde (Israël, Etats Unis, Australie, Japon, Amérique du Sud, Canada, Cuba, Japon, Russie et Europe) et de ses échanges avec de nombreux Maîtres et experts dont Haim Gidon, Gaby Shai, Aaron Elbaze, Jim Wagner, Darren Levine, Vincent Lyn, Taiji Kase, Keinosuke Enoeda, Hiroo Mochizuki, Shirai, Dominique Valéra et bien d’autres.

Le SPK comprend les 5 points clés suivants :

INSTINCT DE SURVIE – RÉFLEXE CONDITIONNÉ – TECHNIQUE OPÉRATIONNELLE – LÉGITIME DÉFENSE – ÉVOLUTION

Autrement dit : (La volonté de survivre, les moyens de survivre, l’apprentissage de gestes naturels, le respect de la loi et la remise en question).

Le SPK est une discipline à part entière, reconnue au plan international par les plus grands experts Police et hauts Maîtres mondiaux d’arts martiaux.

LE NOUVEAU SELF PRO KRAV ou SELF PRO KRAV ÉVOLUTION

L’évolution du SPK est obligatoire pour sa mise à jour face aux nouvelles agressions. L’évolution du SPK est indispensable pour rester en phase avec la violence de nos jours. Elle provient également d’un feed back ou retour d’expérience permanents que les victimes font remonter jusqu’au fondateur de la discipline,

Les nouveautés du SELF PRO KRAV ÉVOLUTION sont les suivants :

Acquisition des défenses ambidextres pour parer à toute éventualité (face à un gaucher, en toutes positions, debout, au sol, assis, à genoux, prise d’otages)

Défenses SPK contre plusieurs agresseurs

Défenses SPK en milieu confiné et fermé.

Défenses SPK pour les forces de l’ordre

Défenses SPK contre attaques non conventionnelles (armes et mains nues)

Défenses SPK en pénombre ou dans le noir

Défenses SPK avec accessoires de la vie courante (parapluie, stylo, mallette, sac, clés, carte de crédit, téléphone portable, chaussure, veste, blouson, veste, magazine etc.)

Adaptation du SPK pour les femmes et les enfants car les agressions envers ces publics ne sont pas les mêmes qu’entre hommes.

Sans rentrer dans les détails de ces domaines d’évolution, voici quelques exemples du nouveau SELF PRO KRAV EVOLUTION :

Travail de percussion poings et pieds en mobilité sur cibles mobiles complété par un travail de percussion coude genou sur bouclier fixe. Le SPK ne devient pas un sport de combat mais un minimum de savoir faire de percussion poings pieds est demandé.

Peu de clé de désarmement d’une arme car technique trop dangereuse face à des couteaux ou autres push daguer ou rasoir. Seules les percussions sont privilégiées pour désarmer rapidement en toute sécurité.

Utilisation de vraies armes contondantes (bâton, batte) pour les passages de hauts grades pour mettre le candidat en situation réelle.

Utilisation des armes de poing et d’épaule à gaz, à blanc et à billes (avec casque de protection), pour les hauts grades pour comprendre le mécanisme du désarmement.

Toutes les menaces d’armes à feu sont faites avec armes réelles neutralisées avec le doigt sur la queue de détente comme le font les voyous.

Utilisation de couteau en aluminium pour sentir la froideur et le danger de la lame dans les menaces à bout touchant au corps ou à la gorge.

Acquisition de similitude d’apprentissage et de restitution pour éviter toute technique réfléchie et compliquée et ne garder que le réflexe de défense.

Apprentissage, à partir du 2e Dan, de défenses ambidextres pour assimiler le SPK face à un gaucher ou à un droitier selon le cas. Un acquis primordial pour les instructeurs qui doivent être capables de démontrer et d’enseigner en droitier ou en gaucher pour prendre en compte tous les élèves.

Acquisition, à partir du 2e Dan, de techniques de défense d’un tiers et de protection rapprochée pour donner les moyens aux élèves de protéger leurs proches ou une personne vulnérable en cas d’agression.

Défenses, à partir du 5e Dan, avec accessoires de la vie courante. Un apprentissage pour savoir se servir d’objets usuels pour se défendre tels que parapluie, bâton, stylo, sac, mallette, clés, portable, chaise, veste, verre, chaussure, magazine etc.). Il est important que se défendre par n’importe quel moyen s’avère parfois indispensable.

FORMATION ET AFFILIATION DU SELF PRO KRAV

Cursus technique – Par l’acquisition de grades de la ceinture jaune à la ceinture noire puis au Dan SPK (du 1er au 10e Dan).  Bien qu’ayant été attaqué en justice le DAN SELF PRO KRAV a été reconnu. Le SPK est devenu une marque déposée auprès de l’INPI (Institut National de la Propriété Industrielle).

Les passages de grades sont composés, à tous les grades, d’une épreuve technique (finition d’une défense par une clé pour vérifier le bagage du candidat) et d’une épreuve combat (défenses rapides sans finition de clés pour coller à la rue).

Les dans SPK sont délivrés avec le plus grand sérieux, sous respect de délai entre les grades, par une commission internationale des grades. Tous les examens se font devant un public et un jury avertis pour éviter toute complaisance. Pas de délivrance de grades à la tête du client.

Cursus d’enseignant – Par la formation initiale et continue d’instructeur, de chef instructeur et d’expert SPK.  L’Académie délivre ces attestations de formation professionnelle en raison de son enregistrement en tant qu’organisme de formation auprès du Ministère du Travail en France).

Les épreuves de l’examen d’instructeur sont composées de tests techniques, écrits et pédagogiques. L’Académie Jacques Levinet tient le plus grand compte de l’aptitude des candidats et se refuse à délivrer des attestations de complaisance pour ne pas galvauder sa crédibilité. La moralité est exigée pour les instructeurs SPK qui respectent un engagement sur l’honneur et un code de déontologie.

Cursus d’affiliation – Les instructeurs des différentes écoles de self défense, d’arts martiaux et de sports de combats postulent afin de devenir membre de la Fédération Internationale AJL en vue d’une reconnaissance de leur système et éventuellement de leur grade. Une passerelle d’homologation a été mise en place pour le SELF PRO KRAV, au vu des documents justificatifs fournis.

Une formation en ligne – Il est proposé depuis peu une formation en ligne pour les instructeurs et représentants de la Fédération Jacques Levinet qui enseignent dans les pays lointains de la France. Programmes écrits, vidéos et corrections se font par internet et par Skype sous le contrôle de l’expert français.

POINT CAPITAL – LA LÉGITIME DÉFENSE

Les Principes du SPK – Le Capitaine Jacques Levinet, de par sa formation et son respect de la loi, met en exergue dans sa méthode du SELF PRO KRAV, le respect absolu de la légitime défense. Il ne s’agit pas seulement de connaitre le texte de loi mais de savoir l’appliquer lors de l’utilisation de la méthode pour se défendre. Il est important de donner aux élèves les moyens juridiques de justification de leurs gestes de défense. Savoir démontrer sa légitime défense n’est pas facile face à la justice, raison pour laquelle les pratiquants ont un mémento de programme pour les aider.

Quelques exemples sous peine de se retrouver en prison même en tant que victime

Retourner un couteau vers un agresseur, même après l’avoir désarmé.

Riposter avec l’arme de poing de l’agresseur, même après l’avoir désarmé.

Laisser ses empreintes sur la queue de détente de l’arme de poing de l’agresseur lors d’un mauvais désarmement par exemple (style clé).

Riposter avec la batte de l’agresseur, même après l’avoir désarmé.

Utiliser un geste d’agression en défense, du style coup de tête

Riposter d’une défense génitale face à une agression bénigne, du style saisie

Multiplier les défenses de percussion de poing ou de pied sur un agresseur désarmé et à terre sous peine d’acharnement et de non respect de la loi.

Riposter sur des zones vitales face à une agression non vitale d’atteinte à la vie.

***Autrement dit, être victime ne justifie pas n’importe quelle riposte. Le SELF PRO KRAV met en garde ses pratiquants et leur donne les moyens juridiques de se justifier. La fin ne justifie pas les moyens.

ADAPTATION DU SPK SELON LES PAYS

Le SPK, dispensé dans de nombreux pays, tient en compte leur législation afin de la respecter. Raison également de l’évolution du SPK selon les continents.

De ce fait, certaines défenses, interdites en France ou en Europe par exemple, sont parfaitement autorisées dans certains pays

MODULE SELF PRO KRAV POLICE

Il ne peut y avoir plusieurs façons de se defender efficacement que l’on soit civil ou policier. Seules changent les finalités d’où la raison de la création du module SELF PRO KRAV POLICE. Voici quelques aspects de l’apprentissage du SPK POLICE :

Utilisation des armes en dotation pour se défendre dans le respect de la loi

Acquisition du travail en équipe et en protection

Menottage SPK POLICE seul et en équipe, en tous lieux

Complémentarité d’actions à mains nues et avec armes

Clés opérationnelles de neutralisation seul et en équipe.

Moyens de conduite opérationnels en cas d’urgence

Acquisition de base de la méthode du Police Training ROS associé au SPK

***Autrement dit, là où finit le SPK civil commence le SPK Police avec des moyens de contrainte et de coercition propres à la méthode ROS ou Real Operational System des forces de l’ordre

Le SELF PRO KRAV POLICE a acquis ses lettres de noblesse car de nombreuses unités généralistes de Police ainsi que des unités spéciales en France, comme les ERIS, et à l’étranger (comme le GAD en Argentine et les Spetsnaz en Russie) ont été formées au SPK Police et au ROS par le Capitaine Jacques Levinet.

UNE FÉDÉRATION INTERNATIONALE RECONNUE

oLe SELF PRO KRAV, à travers la Fédération Internationale de Self Défense et de Police Training AJL, est présent dans une cinquantaine de représentations en France et dans le monde (Espagne, Autriche, Bulgarie, Italie, Luxembourg, Belgique, Angleterre, Iles Canaries, USA, Guyane, Argentine, Chili, Canada, Ile Maurice, Antilles, Russie, Sibérie, Australie, Nouvelle Zélande, Chine, Sri Lanka, Vietnam, Tunisie, Algérie). L’organigramme officiel de l’AJL est composé de DTN (Directeurs Techniques Nationaux), de DTR (Directeurs Techniques Régionaux) et de DTD (Directeurs Techniques Départementaux).

L’AJL dispose d’un numéro d’agrément du Ministère des Sports en France et d’un numéro d’enregistrement au Ministère du Travail ainsi que de nombreuses reconnaissances institutionnelles dans le monde.

Le sérieux du SELF PRO KRAV se voit également à travers les tenues identiques des pratiquants en France et dans le monde. Seules différences la couleur du pays dans le logo et sur la ceinture pour privilégier l’identité du pays.

Enfin le curriculum vitae du fondateur, le  Capitaine Jacques Levinet, plaide pour une crédibilité de haut niveau de sa fédération AJL.

Nous terminerons cet article par l’humilité en disant que le SELF PRO KRAV ne se prétend pas être la meilleure méthode de self défense mais une méthode digne d’intérêt.

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SELF PRO KRAV FEMININ

LA MÉTHODE DU SELF PRO KRAV FÉMININ OU SELF DÉFENSE FEMME

self defense femme krav magaIl est vrai que nombre d’arts martiaux ou sports de combat proposent des techniques plus ou moins faciles pour apprendre à se défendre. Mon propos n’a pas la vocation d’en « rajouter une couche », comme l’on dit, mais, au contraire, de partir des agressions de la rue qui nous imposent une ligne de conduite. Et la technique seule ne suffit pas pour se sortir d’une agression, la victime ne sachant jamais à l’avance à quelle sauce elle risque d’être mangée, d’autant que souvent, l’agresseur, aussi, ignore d’emblée la tournure que va prendre son forfait.

Le raisonnement de l’expert Jacques Levinet consiste, à partir des différents modes opératoires des agresseurs de femmes, à mettre en place une méthode d’autodéfense qui soit à la portée de toutes, sans distinction d’âge ni d’aptitude physique. Cette façon concrète d’envisager l’agression m’a naturellement conduit à construire cette réflexion autour de notre méthode d’autodéfense dénommée Self Pro Krav ou SPK, afin de donner une voie spécifique d’apprentissage pour toutes.

C’est donc à partir de ma riche expérience professionnelle de capitaine de police, d’expert international de techniques de combat, de fondateur de plusieurs méthodes d’autodéfense, ainsi que de professeur diplômé d’État et haut gradé d’arts martiaux, que j’ai élaboré cet ouvrage dans le but d’aider les femmes à faire face, de façon pragmatique, à la violence qu’elles peuvent subir. Il ne s’agit pas, pour moi, d’inventer des types d’agressions et des ripostes plus ou moins spectaculaires, mais de puiser dans notre méthode du Self Pro Krav ou SPK, qui a déjà fait ses preuves sur le terrain, comme l’attestent les nombreuses personnes agressées qui ont eu recours à cette discipline.

Un second projet d’ouvrage est à l’étude pour compléter utilement ce premier travail avec le traitement de la situation environnementale de l’agression. On pourra y apprendre, entre autres, comment se défendre en voiture (car-jacking), dans un bus, dans une brasserie, au restaurant, au cinéma, au distributeur de banque, au bureau, à la maison (home-jacking), face aux violences conjugales etc.

J’ai volontairement omis aussi les menaces avec arme à feu (pistolet, revolver, fusil, carabine), car elles sont, du moins dans notre pays, moins courantes qu’ailleurs. Vous pourrez, pour plus d’informations dans le domaine, vous reporter au livre Le SPK déjà paru.

Parcourez donc ce premier ouvrage sur l’autodéfense féminine, élaboré à l’aide de photos et d’explications claires, et surtout, mettez les techniques en pratique régulièrement sous la houlette d’un instructeur qualifié de notre académie, à même de vous faire progresser et de vous éviter les faux pas. Et n’oubliez jamais que la fuite, sans fausse honte, demeure la première et la meilleure des selfs défense quand on a encore le choix. Qui dit fuite avant, pendant ou après l’agression ne signifie pas honte et abandon mais intelligence et clairvoyance. Mieux vaut sauver sa vie que mourir en héros.

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SELF PRO KRAV LEVINET

LA MÉTHODE DU SELF PRO KRAV OU SPK

self pro krav levinetLE CONSTAT

L’insécurité et les agressions physiques de la vie moderne ont creusé le lit de nombre de systèmes de self défense avec plus ou moins de succès sur le plan de la réalité.

Le Capitaine Jacques Levinet, éternel chercheur dans le domaine du combat rapproché, a voulu apporter sa pierre à l’édifice en mettant au point une méthode évolutive qu’il a dénommé SPK ou Self Pro Krav. Partant du constat que les arts martiaux dans leur application de la self défense ne collent pas à la réalité de la rue où règles et limites n’ont pas leur place, il fallait se tourner vers une option plus terre à terre de l’affrontement sans tomber dans la finalité militaire de neutralisation d’un individu à tout prix et par tous moyens. C’est donc à partir de cette réflexion que Le Capitaine Levinet a mis au point le SPK au profit des civils et des pros, à partir de son expérience martiale et policière ainsi que des techniques opérationnelles du ROS (Real Operational System). Le Self Pro Krav offre un système anti agression redoutable pour tous publics hommes et femmes avec certaines particularités pour les forces de l’ordre.

ORIGINES DU SPK

Trois mots liés sans être anodins car Self Pro Krav tire sa moelle existentielle des domaines de prédilection du capitaine à savoir d’une part le Real Operational System, autrement dit le R.O.S, méthode opérationnelle d’intervention et de protection que l’expert français dispense dans ses formations partout en France et à l’étranger pour la police, l’armée et la sécurité privée. Le SPK (Self pour Self Défense, Pro pour Professionnelle et Krav pour Combativité en hébreu) mais le SPK n’est pas pour autant une forme de kravmaga dont il s’en diffère par de nombreuses techniques spécifiques et une approche différente dans le domaine de la légitime défense et de la remise en question

. Les 5 points clés du SPK :

INSTINCT DE SURVIE – RÉFLEXE CONDITIONNÉ – TECHNIQUE OPÉRATIONNELLE – LÉGITIME DÉFENSE – ÉVOLUTION

(La volonté de survivre, les moyens de survivre, l’apprentissage de gestes naturels, le respect de la loi et la remise en question).

Le SPK est une discipline à part entière, reconnue au plan international par les plus grands experts Police et hauts Maîtres mondiaux d’arts martiaux, toutes disciplines confondues.

Le modus operandi des agressions physiques en tout genre se modifie de jour en jour dans une surenchère effrénée à la violence gratuite. La fin justifie les moyens pour nombre de voyous, de plus en plus jeunes, qui n’hésitent plus, tels des loups enragés, à déferler en hordes sauvages et à agresser avec des armes en tout genre. Chaînes, batte, manche de pioche, rasoir, cartes de crédit affûtées en rasoir, push dagger, cocktail Molotov (la liste est encore longue) sont autant d’armes devenues habituelles pour les loubards. Dans ces conditions une self défense de « salon » apparaît désuète. Bien au contraire elle dupe les gens en leur faisant croire à l’invulnérabilité des techniques simplistes rapidement apprises. Tout comme sur le champ de bataille militaire ou dans l’intervention policière, la force et les moyens de l’ennemi doivent être paramétrés pour leur éradication, le SPK s’adapte à l’évolution des techniques et des armes des agresseurs. La méthode SPK est sans arrêt remise en cause pour coller à la réalité du terrain et à la détermination des agresseurs. L’exemple des désarmements SPK sur le dos de la main, sans fioritures et sans saisie, lors de menaces couteau ou rasoir est éloquent. Le SPK pense et réagit comme les agresseurs pour mieux les combattre dans les limites fixés par la loi. Autre exemple les défenses SPK sur les attaques de batte courtes et tenues à une main en moulinet. Pas d’impasse sur les façons d’agresser, puisqu’elles existent dans la réalité.

ENTRAINEMENT RÉEL

Le SPK utilise assez régulièrement, en toute sécurité, pour ses cours et ses stages les armes blanches ou contondantes réelles afin de tester l’acquisition des gestes réflexes et le stress. Le travail éducatif d’apprentissage avec les armes en mousse a ses limites car le danger n’est pas réel. Certes indispensable pour l’autocorrection et pour lâcher sans retenue les attaques ils présentent vite l’inconvénient du manque d’évaluation du danger potentiel de l’arme réelle. Or l’entraînement réaliste démystifie l’arme, sans la rendre anodine, et amplifie le travail de la mémoire et des acquis fondamentaux SPK. Le manque de réflexe et l’erreur de placement sont sanctionnés par un bleu. L’utilisation de vraies armes limitent les techniques pour les rendre plus efficaces. Pour éviter le travers d’un pugilat sans règle lors de cet entraînement réaliste le capitaine a prévu une pédagogie particulière et des consignes de sécurité strictes.

TROP DE TECHNIQUES NUIT – L’EXPÉRIENCE ENRICHIT

Le SPK prône l’envers de certains systèmes de self défense marqués par un amoncellement de techniques hétéroclites. Ce n’est pas dans la diversité des solutions que réside la vérité mais dans des mises en situation de terrain avec un agresseur non complaisant qui ne joue pas le jeu d’un pantin immobile. Le SPK enseigne la mobilité, la sincérité, la dureté, la non passivité autant dans l’agression que dans la défense. C’est le prix à payer pour se rapprocher au plus près de la dure loi de la rue. Pas de place à la parade auto suffisante et aux techniques acrobatiques au cours d’une agression, la démonstration n’est pas de mise et le vice est vertu. Le capitaine Levinet rappelle inlassablement durant ses stages la notion de survie du SPK de même que la dimension psychologique à prendre en compte lors d’une agression par des exercices de gestion du stress, notamment par la respiration, l’attitude et l’observation. L’expérience professionnelle de policier et de formateur police et armée amplifiée par un haut niveau en arts martiaux enrichi d’une trentaine d’années d’enseignement sont autant d’atouts majeurs dans le succès du SPK.

SELF PRO KRAV LEVINET

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KNIFE DEFENSE

SELF PRO KRAV

knife defenseS’il est un domaine sensible en matière de self défense, c’est bien celui des armes blanches car chacun en la matière prétend détenir la vérité en fonction de telle ou telle méthode bien plus efficace que telle autre.
Notre but n’est donc pas d’entrer dans une polémique stérile mais tout simplement d’apporter une modeste pierre à l’édifice au vu de notre propre expérience de terrain. Autrement dit une réflexion et non une solution miracle.
L’humilité est de mise face à un objet tranchant voire perforant, et non contondant comme le bâton, ce qui rend certaines défenses très dangereuses voire impossibles à réaliser.
Le postulat de base à ne pas oublier est que 8 fois sur 10 la victime n’a rien vu venir et que pour les 2 fois restantes l’agressé est bien en peine de décrire les différentes phases de l’agression.
On comprend alors aisément que la fuite demeure la première solution
envisageable face à l’arme blanche.

Préambule

Le SPK est une méthode nouvelle de self défense fondée par le capitaine Jacques LEVINET, expert diplômé d’état ceinture noire 10e Dan de Self Pro Krav.
La discipline est désormais reconnue sur le plan international par la WOSD (World Organization of Self Defence) et par l’IAEB (International Association Europa Budo) qui regroupent en leur sein nombre d’experts mondiaux en arts martiaux toutes disciplines confondues.
Le SPK ou SELF PRO KRAV est dorénavant une marque déposée avec un cursus sportif et professionnel spécifiques. Il est représenté dans de nombreux clubs en FRANCE et à l’étranger.
Une forme plus sportive a été adaptée récemment pour les enfants.
Trois mots pour dire :

Self défense tout public (SELF) à base de techniques professionnelles du ROS ou Real Operational System (PRO) et de la Combativité (en hébreu KRAV)

« Bien qu’ayant travaillé avec les plus grands noms du Kravmaga en Israël et aux USA, le SPK s’en est nettement éloignée sur la majorité des techniques et ne peut donc faire l’objet d’un faux procès » précise le fondateur Jacques LEVINET qui a créé sa propre Académie AJL

Le champ d’action du Knife Defense SPK

C’est une condition sine qua non de sa réussite. Il existe en gros deux profils d’agresseurs au couteau, les professionnels ou expérimentés de la lame et les novices déterminés.
Dans le premier cas, la franchise nous oblige à avouer qu’il n’y a pas grand chose à faire face à une menace du type « Étranglement commando en tenue inversée de lame sous la gorge » ou « manipulations à l’indonésienne ». Ces situations extrêmes feront sûrement l’objet d’une prochaine vidéo.
Cantonnons nous donc en un premier temps à l’hypothèse la plus répandue de l’agresseur qui se saisit d’un couteau sous l’effet de la colère ou de la vengeance pour frapper à répétition dans une folie meurtrière et sans discernement ni calcul.

knife defenseL’impossible et le possible

Le Knife Defense SPK bannit toute technique superflue pour ne retenir que la quintessence de la réalité.

Ce qui est impossible

• Déterminer un niveau d’attaque : Car l’agresseur est toujours libre de son choix et n’est ni un cobaye ni en démonstration.
• Déterminer une vitesse d’attaque : Car la motivation de l’agresseur amplifie sa rapidité d’attaque.
• Prévoir une façon d’être saisi : En fonction des circonstances, l’agresseur ne sait pas à l’avance sa façon d’appréhender. Il est donc présomptueux de le faire à sa place
• .Saisir un bras armé : Car une attaque bloquée est répétée instinctivement, souvent au même endroit dans le meilleur des cas, d’où l’impossibilité et le danger de toute saisie même après une percussion.
• Désarmer par une clé : Car elle est dangereuse dans certains cas (griffe, push dagger, carte affûtée, double lame etc…) comme il est démontré dans la vidéo. La clé reste un moyen accessoire et non une finalité de désarmement.
• Une menace sans saisie : Car l’agresseur maintient toujours sa victime pour assurer sa menace et impressionner.

Ce qui est possible

• Anticiper un angle d’attaque : L’armé du bras du couteau permet de prévoir deux façons d’attaquer, soit circulaire soit revers.
• Anticiper un style d’attaque : La tenue du couteau (orientale, pic à glace, rasoir, piquée) laisse pressentir, sans être formel, le mode opératoire de l’agresseur.
• Enrouler le bras armé : Cette technique rapide, facile et sécurisante évite la répétition des coups et permet un enchaînement de ripostes facilitant le désarmement.
• Désarmer par percussion : Techniques rapides et efficaces d’atémis de coude, de genou, de poing et autres surfaces dures sur les articulations ce qui évite la dangerosité de toute saisie de la main armée.

Le 360° made in SPK

Un réflexe naturel sans parasitage : Educatif connu mais dans le SPK on ne programme pas l’élève en fonction d’un chiffre correspondant à un niveau d’attaque. Parades ripostes réflexes simultanées restent naturelles avec le recul permanent du bassin. A cette fin le défenseur monte naturellement ses bras en « aile de poulet » pour bloquer le plus haut possible puis les déploie vers le ciel pour parer en toit.
Le 360° revers : Libre choix du niveau (haut ou bas) et de la tenue (orientale, rasoir, pic à glace) ce qui oblige le défenseur à se déplacer dans la bonne direction pour assurer la riposte dans le même temps.
Le 360° dissimulé : Une fois l’élève expérimenté à cette coordination réflexe, on augmente la difficulté. L’attaquant cache son couteau dans le dos et porte des attaques non cadencées, dans la tenue de son choix, à des niveaux différents, en droitier ou en gaucher.
Le 360° latéral et arrière : Pour mieux intégrer ces défense lors des attaques multidirectionnelles.
Le 360° enchaîné : Enchaînement immédiat après la parade riposte réflexe pour intégrer les schémas techniques d’enroulement du bras armé, des ripostes simultanées et du désarmement.
Le 360° marqueur : Les attaques sont réalisées avec un feutre rouge face à l’élève vêtu d’un tee shirt blanc. Les impacts éventuels attestent d’une mauvaise technique ou d’un réflexe tardif.

Si le 360°en Knife Defense SPK représente le « kata » des arts martiaux, encore faut-il, tout comme les bunkaï, les interpréter

knife defenseModus operandi Knife Defense SPK

La technique SPK au couteau reste toujours la même en amont et en aval pour la restituer sans parasitage de doutes. La rue n’est pas un lieu d’entraînement et l’individu armé n’est ni un partenaire, ni un combattant, ni un adversaire mais tout simplement un agresseur qui en veut à notre peau.

Sur les menaces
A l’inverse d’une menace mains nues, on ne réagit jamais immédiatement face à une menace de couteau pour mieux gérer son stress et sa riposte

• Fixer la menace par la dissuasion vocale pour temporiser.
• Extérioriser sa peur pour renforcer l’assurance psychologique de l’agresseur
• Simuler la douleur pour détourner l’attention de l’agresseur
• Positionner ses pieds dans le sens du déplacement pour gagner un temps
• Sur les menaces de dos, se coller à la lame et regarder par dessus l’épaule, dans le sens inverse du déplacement, pour vérifier la tenue du couteau.
• Multiplier les ripostes sur les points sensibles avant le désarmement car l’agresseur est peut-être drogué.
• Désarmer avant d’amener au sol pour éviter une chute inopinée et non contrôlée avec l’agresseur armé
• Fuir si on est civil (en récupérant si possible la lame) et maîtriser si on est professionnel.

Sur les attaques

• Se positionner en appuis décalés et se désaxer pour sécuriser sa défense
• Sur les attaques latérales et arrières, se baser sur le réflexe du 360°
• Parade et riposte dans le même temps.
• Enroulement du bras armé pour éviter la répétition de l’attaque
• Ripostes enchaînées pour amoindrir
• Rester collé à l’agresseur pour éviter tout retour de lame
• Désarmement par atémis des parties dures (coude, genou, poing…)
• Se servir de l’agresseur en bouclier si plusieurs agresseurs

Spécificités du Knife Defene SPK

• Ne jamais être sûr de rien face à l’arme blanche
• Travailler psychologiquement l’instinct de survie par des exercices SPK
• Ne pas prêter d’intention à l’agresseur en fonction de nos techniques
• Simplifier les techniques qui seront souvent identiques face aux objets contondants.
• Penser aux armes blanches par destination (fourchette – ouvre lettres – stylo – ciseaux – tournevis – stylo – hache – etc.…)
• S’exercer aux vociférations des menaces et aux cris de l’attaquant
• Considérer la lame comme porteuse potentielle de virus (seringue, rasoir etc..)
• Jouer le rôle de l’agressé dans sa relation avec l’agresseur
• S’entraîner au ralenti au couteau réel pour démystifier et sensibiliser
• Travailler dans un cercle à l’entraînement face à plusieurs agresseurs pour être à même d’augmenter la restitution en réel.
• Le désarmement est une priorité et la clé une finalité et non l’inverse
• Se remettre en question et savoir évoluer dans ses techniques
• Reconnaître que certaines menaces ou attaques sont impossibles à parer
• Avoir un retour de terrain grâce notamment au ROS (Real Operational System) fondé par le Capitaine LEVINET au profit des unités spéciales
• Compléter le SPK par les « Operational Locks » et les atouts du « ROS » et de la « Canne Défense Jacques LEVINET » pour ouvrir son champ visuel.

« Ma seule prétention dans cette réflexion sur le couteau est de sensibiliser civils et professionnels sur le danger des schémas stéréotypés d’attaques ou de menaces et de se méfier des méthodes invincibles. Nombreux sont ceux qui, pour les avoir essayé en situation réelle, ne sont plus là pour en parler »

 

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SELF PRO KRAV SPK

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SELF PRO KRAV SPK par Jacques Levinet

LE CONSTAT

L’insécurité et les agressions physiques de la vie moderne ont creusé le lit de nombre de systèmes de self défense avec plus ou moins de succès sur le plan de la réalité.

Le Capitaine Jacques Levinet, éternel chercheur dans le domaine du combat rapproché, a voulu apporter sa pierre à l’édifice en mettant au point une méthode évolutive qu’il a dénommé SPK ou Self Pro Krav. Partant du constat que les arts martiaux dans leur application de la self défense ne collent pas à la réalité de la rue où règles et limites n’ont pas leur place, il fallait se tourner vers une option plus terre à terre de l’affrontement sans tomber dans la finalité militaire de neutralisation d’un individu à tout prix et par tous moyens. C’est donc à partir de cette réflexion que Le Capitaine Levinet a mis au point le SPK au profit des civils et des pros, à partir de son expérience martiale et policière ainsi que des techniques opérationnelles du ROS (Real Operational System). Le Self Pro Krav offre un système anti agression redoutable pour tous publics hommes et femmes avec certaines particularités pour les forces de l’ordre.

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ORIGINES DU SPK

Trois mots liés sans être anodins car Self Pro Krav tire sa moelle existentielle des domaines de prédilection du capitaine à savoir d’une part le Real Operational System, autrement dit le R.O.S, méthode opérationnelle d’intervention et de protection que l’expert français dispense dans ses formations partout en France et à l’étranger pour la police, l’armée et la sécurité privée. Le SPK (Self pour Self Défense, Pro pour Professionnelle et Krav pour Combativité en hébreu) mais le SPK n’est pas pour autant une forme de kravmaga dont il s’en diffère par de nombreuses techniques spécifiques et une approche différente dans le domaine de la légitime défense et de la remise en question

.Les 5 points clés du SPK :

INSTINCT DE SURVIE – RÉFLEXE CONDITIONNÉ – TECHNIQUE OPÉRATIONNELLE – LÉGITIME DÉFENSE – ÉVOLUTION

(La volonté de survivre, les moyens de survivre, l’apprentissage de gestes naturels, le respect de la loi et la remise en question).

Le SPK est une discipline à part entière, rattachée à l’Académie Jacques LEVINET, reconnue au plan international par les plus grands experts Police et hauts Maîtres mondiaux d’arts martiaux, toutes disciplines confondues.
Le modus operandi des agressions physiques en tout genre se modifie de jour en jour dans une surenchère effrénée à la violence gratuite. La fin justifie les moyens pour nombre de voyous, de plus en plus jeunes, qui n’hésitent plus, tels des loups enragés, à déferler en hordes sauvages et à agresser avec des armes en tout genre. Chaînes, batte, manche de pioche, rasoir, cartes de crédit affûtées en rasoir, push dagger, cocktail Molotov (la liste est encore longue) sont autant d’armes devenues habituelles pour les loubards. Dans ces conditions une self défense de « salon » apparaît désuète. Bien au contraire elle dupe les gens en leur faisant croire à l’invulnérabilité des techniques simplistes rapidement apprises. Tout comme sur le champ de bataille militaire ou dans l’intervention policière, la force et les moyens de l’ennemi doivent être paramétrés pour leur éradication, le SPK s’adapte à l’évolution des techniques et des armes des agresseurs. La méthode SPK est sans arrêt remise en cause pour coller à la réalité du terrain et à la détermination des agresseurs. L’exemple des désarmements SPK sur le dos de la main, sans fioritures et sans saisie, lors de menaces couteau ou rasoir est éloquent. Le SPK pense et réagit comme les agresseurs pour mieux les combattre dans les limites fixés par la loi. Autre exemple les défenses SPK sur les attaques de batte courtes et tenues à une main en moulinet. Pas d’impasse sur les façons d’agresser, puisqu’elles existent dans la réalité.

ENTRAINEMENT RÉEL

Le SPK utilise assez régulièrement, en toute sécurité, pour ses cours et ses stages les armes blanches ou contondantes réelles afin de tester l’acquisition des gestes réflexes et le stress. Le travail éducatif d’apprentissage avec les armes en mousse a ses limites car le danger n’est pas réel. Certes indispensable pour l’autocorrection et pour lâcher sans retenue les attaques ils présentent vite l’inconvénient du manque d’évaluation du danger potentiel de l’arme réelle. Or l’entraînement réaliste démystifie l’arme, sans la rendre anodine, et amplifie le travail de la mémoire et des acquis fondamentaux SPK. Le manque de réflexe et l’erreur de placement sont sanctionnés par un bleu. L’utilisation de vraies armes limitent les techniques pour les rendre plus efficaces. Pour éviter le travers d’un pugilat sans règle lors de cet entraînement réaliste le capitaine a prévu une pédagogie particulière et des consignes de sécurité strictes

TROP DE TECHNIQUES NUIT – L’EXPÉRIENCE ENRICHIT

Le SPK prône l’envers de certains systèmes de self défense marqués par un amoncellement de techniques hétéroclites. Ce n’est pas dans la diversité des solutions que réside la vérité mais dans des mises en situation de terrain avec un agresseur non complaisant qui ne joue pas le jeu d’un pantin immobile. Le SPK enseigne la mobilité, la sincérité, la dureté, la non passivité autant dans l’agression que dans la défense. C’est le prix à payer pour se rapprocher au plus près de la dure loi de la rue. Pas de place à la parade auto suffisante et aux techniques acrobatiques au cours d’une agression, la démonstration n’est pas de mise et le vice est vertu. Le capitaine Levinet rappelle inlassablement durant ses stages la notion de survie du SPK de même que la dimension psychologique à prendre en compte lors d’une agression par des exercices de gestion du stress, notamment par la respiration, l’attitude et l’observation. L’expérience professionnelle de policier et de formateur police et armée amplifiée par un haut niveau en arts martiaux enrichi d’une trentaine d’années d’enseignement sont autant d’atouts majeurs dans le succès du SPK.

UNE FÉDÉRATION SPK A VOCATION INTERNATIONALE

Outre l’implantation de clubs et représentations dans de nombreuses régions en France et à l’étranger, le SPK est désormais pratiquée au sein de nombreux groupes des forces de l’ordre appartenant à des unités spéciales comme en Argentine, en Australie, aux USA, en Russie et en Europe. Le Capitaine Jacques Levinet a été reconnu, en tant que plus haut gradé de la discipline, Grand Maître et fondateur du Self Pro Krav à Londres et à New York, par les plus grands experts mondiaux toutes disciplines confondues (police et arts martiaux).

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SELF DEFENSE TRAINING

La méthode du SELF PRO KRAV (SPK), fondée par le Capitaine Jacques Levinet, se fonde sur les grands principes suivant lors des attaques à mains nues, avec armes contondantes et armes blanches.

Défenses contre mains nues

self defense techniquesLa majorité des agressions de rue se font à mains nues et se résument essentiellement à des coups de poings et des coups de pieds pour les attaques à distance et sur des étranglements debout ou au sol pour les assauts au contact. Le second volet de la violence à mains nues concerne les menaces matérialisées par les saisies en tout  genre  dont  nous  montrerons  quelques  exemples  dans  les  chapitres  sur  les femmes  et  les  enfants. Les  techniques  du  SPK  se  résument  à  la  réaction  réflexive immédiate de survie en cas d’étranglement (dans les 3 secondes après l’agression) ou, si la vie n’est pas directement en danger, à l’adoption d’une attitude d’apaisement et d’explications verbales avec une garde fermée et les mains en supination (paumes vers le haut).

Défenses contre armes contondantes

self defense techniquesLa spécificité du SPK dans ce genre d’attaques avec bâton, batte, manche de pioche ou autres nerfs de bœuf est de simplifier au maximum la défense par la restitution du réflexe conditionné des EPL (Esquives plongeantes) quand l’assaut est anticipé et des EREP (Esquives Rotatoires Extérieures Protégées) ou ERIP (Esquives Rotatoires Intérieures Protégées) lors des agressions inattendues.

Le développement de l’instinct de survie prévaut sur l’apprentissage de la technique, qui ne devient qu’accessoire, si l’on veut obtenir un résultat effectif et immédiat. Autrement dit, mieux vaut ne pas prendre le coup que d’apprendre une technique inutile si l’on est touché.

Défenses contre armes blanches

self defense techniquesLe couteau, ou tout objet de même nature, a la particularité à la fois de couper, de trancher et de perforer, ce qui oblige à une extrême prudence dans les techniques défensives. Rien ne sera jamais meilleur que la fuite mais elle est parfois impossible d’où la mise en place de réflexes conditionnés SPK.

La double action simultanée prévaut en l’occurrence, à savoir bloquer et riposter en même temps. Ce qu’il faut absolument retenir c’est de fixer la menace par le positionnement des pieds, le placement des mains, la parole, la simulation de peur et son impact psychologique sur l’agresseur. Le réflexe conditionné du SPK est ici poussé à son paroxysme dans l’esprit du samouraï, à savoir que nous n’avons qu’une seule chance de nous en sortir. Pas de fioritures, pas de clé superflue, pas de saisie dangereuse de l’arme. Autrement dit, pas de technique irréaliste et irréalisable. L’instinct de survie, par une technique simple et directe, doit mettre en œuvre toute notre volonté mentale de ne pas mourir.

L’atout des techniques du SPK contre les attaques ou les menaces avec couteau est la similitude de restitution des défenses apprises lors de l’entraînement.

Par ailleurs, une mise en attention constante est faite dans le SPK sur le fait qu’il n’existe pratiquement pas de menaces sans saisie, une donnée qui change complètement les possibilités de défense.

Enfin les armes cachées, de type griffe ou push dagger ou autres cartes de crédit affûtées, retiennent toute notre attention sur le danger de certaines techniques de défense.

 

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SELF DEFENSE PRINCIPLES

SPÉCIFICITÉS DU SELF PRO KRAV

self defense principlesDans les “Self Defense Principles” la facilité d’apprentissage du SPK, pour son fondateur l’expert Jacques LEVINET,  tient au fait que cette méthode est à la fois simple et efficace pour tout le monde, nonobstant le fait d’être sportif ou pas. La méthode repose sur des points clés que l’on retrouve sur toutes les acquisitions techniques à savoir en premier lieu la simultanéité d’action. Blocage et riposte se déroulent en même temps pour ne pas laisser le temps à l’agresseur de répéter son action, comme c’est souvent le cas en cas d’attaques de couteau. Il faut être rapidement efficace et pour ce faire le principe qui prévaut est celui du sen non sen des arts martiaux, autrement dit l’attaque dans l’attaque.

Le deuxième point clés des “Self Defense Principles” est l’enroulement du bras armé et la riposte dans un seul et même temps. Cette action permet d’empêcher l’attaquant de réitérer son action et offre en plus la sécurité maximale. L’enroulement évite toute saisie ou clé hypothétique et surtout très dangereuse, l’agresseur n’étant pas là pour une démonstration.

Le troisième point clé est le travail de l’esquive, source du déplacement indispensable pour parer toute attaque anticipée ou inattendue et toute menace. Rien de plus simple dans la pédagogie du SPK où l’élève n’apprend qu’il doit se déplacer à droite avec la jambe droite et à gauche avec la jambe gauche pour ne pas contrarier ses déplacements. Pour ce faire les esquives du SPK sont répertoriées essentiellement dans plusieurs catégories, à savoir les EPL (esquives plongeantes) pour les attaques anticipées, les EREP (esquives rotatoires extérieures protégées) et les ERIP (esquives rotatoires intérieures protégées) pour les attaques inattendues. Quelques exemples de ces esquives sont expliqués dans les cahiers techniques. La prise de conscience du rôle essentiel de l’esquive ne se résume donc pas seulement dans des mots mais par un entraînement sécurisé avec des armes en mousse et des mises en situation afin que l’élève puisse se mouvoir facilement et de façon réflexive à l’entraînement.

Le quatrième et dernier point clé du SPK, dans ses “Self Defense Principles”, parmi les plus importants, est la position des jambes qui est notamment déterminant lors de toute menace avec ou sans arme. Positionner ses jambes en avant de toute action défensive élimine les temps morts tout en accentuant la vitesse de réaction. Savoir que l’on se déplace toujours vers la jambe arrière évite les temps de réflexion à gérer pendant toute menace. Si, en plus stress et de la peur qui embuent notre esprit, il nous faut réfléchir pour savoir quel est le côté à privilégier pour entamer notre défense, nous serons beaucoup trop lent pour arriver à un résultat positif. Par contre si, habitué par les mises en situation de l’entraînement, nous plaçons nos pieds de façon machinale et réflexive, nous gagnerons un temps essentiel qui nous sortira, si la chance nous sourit, d’un mauvais pas.

 self defense principlesLE RESPECT DE LA LÉGITIME DÉFENSE

Connaître seulement, même par cœur, l’article de la légitime défense ne suffit pas pour s’en prévaloir car en France, cette possibilité offerte par la loi ne se décrète pas. Il faut pouvoir la prouver pas nos faits et nos gestes mis en œuvre pour se défendre d’une agression d’où la nécessité pour tout citoyen, qui plus est pour les pratiquants du SPK, d’expliquer parfaitement son action en amont et en aval. D’où l’importance de ne pas développer de techniques outrancières ou vengeresses sur un individu une fois hors d’état de nuire. Nous attachons une grande importance à la pédagogie du geste dans tous nos cours ainsi que dans le cursus de nos instructeurs afin de leur donner les moyens de fournir aux élèves le maximum d’informations utiles dans le domaine de la légitime défense avec exercices de simulation à l’appui. Cette démarche prévaut également dans la nouvelle discipline du SPKE (Self Pro Krav Enfants) afin qu’ils aient toujours à l’esprit concrètement ce qu’ils peuvent et ce qu’ils ne doivent pas faire. C’est à cette seule condition que nous développerons un déontologie au sein de l’AJL propice à faire de nos élèves des citoyens responsables, respectueux de leurs droits et de leurs devoirs.

NON PRIORITÉ DE LA CLÉ

Bien que les clés fassent partie prenante et intégrante de l’apprentissage du SPK, il n’en demeure pas moins qu’elles constituent toujours des finalités et non des priorités techniques. Commencer par une clé en début d’action pour neutraliser sans dommage, après une percussion, un individu menaçant ou finaliser une action défensive par la neutralisation d’un agresseur constitue des cas de figure où l’usage de la clé est intéressant. Par contre il est superflu de faire une clé pour neutraliser une personne ou pour montrer que l’on sait si la situation est dangereuse ou ne s’y prête pas. Rien ne vaut alors l’instinct de préservation qui nous dictera comme solution la fuite ou l’exécution du minimum vital de techniques défensives pour nous mettre hors de danger. Il ne faut jamais être présomptueux en matière de self défense de rue sous peine de se voir remettre en place à nos dépens et de façon souvent cruelle.

PRIS EN COMPTE DU FACTEUR CHANCE

        Nous prônons lors de nos entraînements du SPK une honnêteté de tous les instants pour éviter de tomber dans l’assurance de vaincre tout et n’importe quoi. Ne jamais oublier que le plus grand des champions n’est jamais sûr de rien dans la rue. Les pièges, le vice, les conditions climatiques, la surprise, l’état des mauvais jours etc.…sont autant de facteurs ingérables où seul le facteur chance a son mot à dire. Cette vision n’est pas pessimiste mais au contraire, elle nous apprend à faire avec afin de nous réserver pour les cas d’agressions les plus sérieux et vitaux tout en sachant que les aléas des circonstances pourront nous être favorables ou l’inverse. Seul compte l’essentiel c’est-à-dire a vie. Par contre nous pouvons bénéficier du facteur chance à force d’entraînement réaliste avec un maximum de 60% de chances de restitution possible. Parler vrai est déjà en soi un pourcentage en plus d’acquis en self défense. Prôner l’invincibilité de telle ou telle méthode au détriment d’une autre est une orientation permissive. La compétente ne se dicte pas ni ne se prouve que par des paroles. L’élève doit donc apprendre très tôt à parler vrai et à s’ouvrir sans esprit de prosélytisme.

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MODE D’EMPLOI

Pour mettre en application la philosophie du Self Pro Krav (SPK) et se donner les moyens d’y parvenir, un modus operandi SPK a été élaboré avec l’imbrication de plusieurs mécanismes qui sont : l’instinct de survie, le réflexe conditionné de survie, la simplicité d’apprentissage, le mimétisme d’apprentissage, la pédagogie d’apprentissage, la déontologie et le respect.

L’INSTINCT DE SURVIE

Une donnée innée qu’est l’instinct de conservation chez l’homme est de développer la volonté de survivre et la pratique du SPK. Les moyens d’y arriver s’articulent autour de scénarios types impliquant un conditionnement psychologique de survie. Concrètement, soit on voit l’agression et elle donc anticipée, soit on est surpris et elle est inattendue. Le désir de survie est alors matérialisé par un réflexe conditionné. La mise sous stress développe également cette priorité de survie comme par exemple l’entraînement dans le noir ou avec un bandeau ou encore le bruit d’une détonation d’armes à feu.

LE RÉFLEXE CONDITIONNÉ DE SURVIE

Ce sont les protections naturelles chez l’homme en cas de danger, du genre électricité électrostatique ou le fait de retirer sa main sans réfléchir d’une source de chaleur. Certes, ce réflexe naturel et inné s’entretient et s’amplifie par des exercices ciblés en SPK comme le fait de récupérer un objet lâché, un bâton, par exemple, par un partenaire et sans temps d’appel visuel.

LA SIMPLICITÉ D’APPRENTISSAGE

Elle se matérialise par des gestes naturels, sans difficulté technique, à mettre en œuvre dans toute acquisition défensive. Le pratiquant évite au maximum de se poser des questions et ne donne aucune intention en amont à l’agresseur durant l’entraîne- ment comme, par exemple, le niveau d’attaque d’un coup de bâton. Il lui est seulement demandé de plonger sur l’attaquant comme s’il plongeait dans une piscine sans penser à la position de ses jambes. Viendra ensuite l’aspect de la lame et de ses paramètres intrinsèques.

LE MIMÉTISME D’APPRENTISSAGE

Il  se  traduit  par  le  fait  que  de  nombreuses  défenses  sont  similaires  face  à  des attaques avec armes (par exemple, coups de batte ou de bâton) ou des menaces à mains nues ou avec armes (par exemple, un étranglement, une menace de couteau ou d’arme à feu de poing à la gorge). La similitude des techniques défensives simplifie et accélère l’apprentissage. Les enfants, notamment, trouvent dans le mimétisme un excel- lent moyen ludique d’apprentissage

LA PÉDAGOGIE DE L’APPRENTISSAGE

Elle s’articule autour d’un comptage et d’un éducatif dans le vide. Concrètement le pratiquant apprend la méthode par paliers. Par exemple, sur une menace couteau ou un étranglement, à l’intonation du chiffre 1 correspond un dégagement de survie, au chiffre 2 une saisie riposte simultanée, au chiffre 3 un désarmement et une mise au sol et enfin au chiffre 4, soit une fuite soit une neutralisation. Afin de mieux intérioriser ces techniques, des exercices sans partenaire sont réalisés dans le vide afin de mettre en exergue les éventuelles lacunes du schéma spatio-corporel. Ce travail personnel, en l’absence du travail plus facile d’opposition avec partenaire, génère des erreurs donc des progrès à venir par la répétition de l’exercice.

DÉONTOLOGIE ET RESPECT

Ce sont des éléments incontournables à mettre en pratique dans tout geste défensif afin de ne pas outrepasser les limites de la loi, notamment en matière de légitime défense. Un exemple pratique du SPK dans ce domaine est de ne jamais utiliser le ter- me « frapper son agresseur » mais « riposter à une attaque ». L’hypothèse est toujours de rendre compte à posteriori de ses actes face à la justice, d’où l’intérêt de posséder le maximum d’arguments en sa faveur. Parler de ripostes lors d’une agression est une présomption de légitime défense, ce qui n’est pas le cas lorsqu’on parle de frappes. Inculquer cette différence de phraséologie dans nos cours et nos formations de SPK, dès le plus jeune âge, ne peut que tirer la discipline vers une éthique.

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