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POLICE METHODS

LA MÉTHODE DU REAL OPERATIONAL SYSTEM (ROS)

police methodsUn nouveau système de terrain redoutable qui s’adapte aux différentes législations pénales du monde entier. Il l’enseigne au sein de son Académie de formation professionnelle AJL, ainsi que partout en France et à l’étranger.
Le R.O.S, mis au point par le Capitaine LEVINET, comprend le TO (TONFA OPERATIONNEL) le BO (BATON OPERATIONNEL), les GTOIP (Gestes et Techniques Opérationnels d’Intervention et de Protection). C’est une méthode réaliste qui est redoutable et dépourvue de fioritures. Le ROS constitue un plus dans la formation des forces de sécurité intérieure dans le but de mieux gérer leurs interventions en milieu fermé ou ouvert, calme ou hostile, de nuit comme de jour, avec et sans armes.
L’Académie Jacques LEVINET propose un véritable plan de formation pour la Police et l’Armée grâce à des cursus reconnus par le biais de conventions et de contrats de formation professionnelle avec les partenaires institutionnels des Etats français et étrangers.
L’originalité de la méthode, fondée par le Capitaine Jacques Levinet, expert international Police et Armée, ceinture noire 10e Dan de Police Training ROS ou Real Operational System, vient du fait de l’utilisation complémentaire des techniques de self défense à mains nues du SPK ou du GTPI avec l’utilisation de l’arme de poing, du menottage, palpation de sécurité et autres moyens coercitifs dont les professionnels peuvent légalement faire usage.
Le ROS POLICE au sein de la « Police Training Academy Jacques LEVINET », se veut être un moyen nouveau pour les policiers, les gendarmes, les douanes et la pénitentiaire afin de mieux remplir leurs missions de façon opérationnelle. A cette fin sont ainsi enseignées, dans les cours de la « Police Training Academy » les techniques de conduite, de contrainte, de renversement, de mise au sol, de retournement, de neutralisation, de relevage, de sortie de véhicule, de palpation de sécurité, de menottage dans différentes positions le tout associé avec des dégagements de milieu hostile, de jour comme de nuit, en milieu ouvert ou fermé, en équipe, avec mise en joug d’évacuation ou de protection.
Le Police Training Academy ROS préconise l’efficacité et élude les fioritures tout en se conformant à la législation pénale, notamment en matière de légitime défense et de législation sur les armes, qui prévaut en France et au code déontologique de la « Police Training Academy ».
Les diplômes ROS sont des qualifications professionnelles techniques ou d’enseignement qui sont délivrées exclusivement par le Capitaine Jacques LEVINET, fondateur de la discipline et de la « Police Training Academy ».
Le ROS est une marque déposée par l’AJL auprès de l’INPI (Institut National de la Propriété Industrielle). Il n’est enseigné qu’aux forces de l’ordre et à certains professionnels de la sécurité selon leurs prérogatives.

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LE BATON DE DEFENSE

MÉTHODE DU BÂTON DÉFENSE JACQUES LEVINET

baton de defenseImaginée par le Maître Jacques Levinet, ceinture noire 10e Dan de Bâton Défense BDJL, l’originalité tient à la configuration des matériaux et à leur utilisation en self défense. Le simple bâton s’est métamorphosé en BDJL (Bâton Défense Jacques Levinet) grâce à la légèreté et à la souplesse du rotin pour bloquer et absorber toute frappe lourde mais aussi pour riposter en fouettant à la vitesse d’un éclair. Le diamètre du corps du bâton a été étudié pour faciliter les manipulations et les tenues. La configuration ne suffit pas à elle seule pour transformer le BDJL en moyen redoutable de défense. Encore fallait-il trouver un mode d’utilisation anti agression à la fois efficace et légal. Une méthode d’enseignement a donc été mise en place avec une progression technique liée à des mises en situation. La sécurité a été privilégiée avec des protections adaptées, des boucliers mobiles, des gants pensés et spécialement étudiés pour le BDJL pour éviter tout échauffement des mains lors des manipulations. Afin de pouvoir identifier les pratiquants du BDJL des tenues caractéristiques ont été créés. Des évaluations techniques de base et supérieures ont été établies, pour les échelons de la discipline, avec l’obtention d’attestations de formation techniques et d’enseignement au sein de l’Académie Jacques Levinet. .Afin de coller au plus prés à la réalité de la rue, il a été pris en compte à l’entraînement toutes les formes d’agression avec ou sans armes, face à un ou plusieurs individus. La remise en question de nos techniques est permanente pour suivre de près l’actualité de l’agression. Une pédagogie adaptée et un code de déontologie précis ont bouclé le tout pour faire du BDJL une méthode novatrice à la portée de tous.
Le Bâton Défense (BDJL) est une méthode originale de self défense fondée et mise au point par le Capitaine Jacques LEVINET.
Au profit du tout public, quelque soit l’âge, à partir des méthodes AJL du bâton opérationnel du ROS et de la Canne Défense (CDJL), le Bâton Défense est une discipline à part entière, reconnue au plan international par les plus grands experts mondiaux.
Via le numéro d’enregistrement de l’Académie au Ministère du Travail, des attestations de formations techniques et d’enseignement bénévole ponctuent la progression des élèves

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SELF PRO KRAV LEVINET

LA MÉTHODE DU SELF PRO KRAV OU SPK

self pro krav levinetLE CONSTAT

L’insécurité et les agressions physiques de la vie moderne ont creusé le lit de nombre de systèmes de self défense avec plus ou moins de succès sur le plan de la réalité.

Le Capitaine Jacques Levinet, éternel chercheur dans le domaine du combat rapproché, a voulu apporter sa pierre à l’édifice en mettant au point une méthode évolutive qu’il a dénommé SPK ou Self Pro Krav. Partant du constat que les arts martiaux dans leur application de la self défense ne collent pas à la réalité de la rue où règles et limites n’ont pas leur place, il fallait se tourner vers une option plus terre à terre de l’affrontement sans tomber dans la finalité militaire de neutralisation d’un individu à tout prix et par tous moyens. C’est donc à partir de cette réflexion que Le Capitaine Levinet a mis au point le SPK au profit des civils et des pros, à partir de son expérience martiale et policière ainsi que des techniques opérationnelles du ROS (Real Operational System). Le Self Pro Krav offre un système anti agression redoutable pour tous publics hommes et femmes avec certaines particularités pour les forces de l’ordre.

ORIGINES DU SPK

Trois mots liés sans être anodins car Self Pro Krav tire sa moelle existentielle des domaines de prédilection du capitaine à savoir d’une part le Real Operational System, autrement dit le R.O.S, méthode opérationnelle d’intervention et de protection que l’expert français dispense dans ses formations partout en France et à l’étranger pour la police, l’armée et la sécurité privée. Le SPK (Self pour Self Défense, Pro pour Professionnelle et Krav pour Combativité en hébreu) mais le SPK n’est pas pour autant une forme de kravmaga dont il s’en diffère par de nombreuses techniques spécifiques et une approche différente dans le domaine de la légitime défense et de la remise en question

. Les 5 points clés du SPK :

INSTINCT DE SURVIE – RÉFLEXE CONDITIONNÉ – TECHNIQUE OPÉRATIONNELLE – LÉGITIME DÉFENSE – ÉVOLUTION

(La volonté de survivre, les moyens de survivre, l’apprentissage de gestes naturels, le respect de la loi et la remise en question).

Le SPK est une discipline à part entière, reconnue au plan international par les plus grands experts Police et hauts Maîtres mondiaux d’arts martiaux, toutes disciplines confondues.

Le modus operandi des agressions physiques en tout genre se modifie de jour en jour dans une surenchère effrénée à la violence gratuite. La fin justifie les moyens pour nombre de voyous, de plus en plus jeunes, qui n’hésitent plus, tels des loups enragés, à déferler en hordes sauvages et à agresser avec des armes en tout genre. Chaînes, batte, manche de pioche, rasoir, cartes de crédit affûtées en rasoir, push dagger, cocktail Molotov (la liste est encore longue) sont autant d’armes devenues habituelles pour les loubards. Dans ces conditions une self défense de « salon » apparaît désuète. Bien au contraire elle dupe les gens en leur faisant croire à l’invulnérabilité des techniques simplistes rapidement apprises. Tout comme sur le champ de bataille militaire ou dans l’intervention policière, la force et les moyens de l’ennemi doivent être paramétrés pour leur éradication, le SPK s’adapte à l’évolution des techniques et des armes des agresseurs. La méthode SPK est sans arrêt remise en cause pour coller à la réalité du terrain et à la détermination des agresseurs. L’exemple des désarmements SPK sur le dos de la main, sans fioritures et sans saisie, lors de menaces couteau ou rasoir est éloquent. Le SPK pense et réagit comme les agresseurs pour mieux les combattre dans les limites fixés par la loi. Autre exemple les défenses SPK sur les attaques de batte courtes et tenues à une main en moulinet. Pas d’impasse sur les façons d’agresser, puisqu’elles existent dans la réalité.

ENTRAINEMENT RÉEL

Le SPK utilise assez régulièrement, en toute sécurité, pour ses cours et ses stages les armes blanches ou contondantes réelles afin de tester l’acquisition des gestes réflexes et le stress. Le travail éducatif d’apprentissage avec les armes en mousse a ses limites car le danger n’est pas réel. Certes indispensable pour l’autocorrection et pour lâcher sans retenue les attaques ils présentent vite l’inconvénient du manque d’évaluation du danger potentiel de l’arme réelle. Or l’entraînement réaliste démystifie l’arme, sans la rendre anodine, et amplifie le travail de la mémoire et des acquis fondamentaux SPK. Le manque de réflexe et l’erreur de placement sont sanctionnés par un bleu. L’utilisation de vraies armes limitent les techniques pour les rendre plus efficaces. Pour éviter le travers d’un pugilat sans règle lors de cet entraînement réaliste le capitaine a prévu une pédagogie particulière et des consignes de sécurité strictes.

TROP DE TECHNIQUES NUIT – L’EXPÉRIENCE ENRICHIT

Le SPK prône l’envers de certains systèmes de self défense marqués par un amoncellement de techniques hétéroclites. Ce n’est pas dans la diversité des solutions que réside la vérité mais dans des mises en situation de terrain avec un agresseur non complaisant qui ne joue pas le jeu d’un pantin immobile. Le SPK enseigne la mobilité, la sincérité, la dureté, la non passivité autant dans l’agression que dans la défense. C’est le prix à payer pour se rapprocher au plus près de la dure loi de la rue. Pas de place à la parade auto suffisante et aux techniques acrobatiques au cours d’une agression, la démonstration n’est pas de mise et le vice est vertu. Le capitaine Levinet rappelle inlassablement durant ses stages la notion de survie du SPK de même que la dimension psychologique à prendre en compte lors d’une agression par des exercices de gestion du stress, notamment par la respiration, l’attitude et l’observation. L’expérience professionnelle de policier et de formateur police et armée amplifiée par un haut niveau en arts martiaux enrichi d’une trentaine d’années d’enseignement sont autant d’atouts majeurs dans le succès du SPK.

SELF PRO KRAV LEVINET

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KNIFE DEFENSE

SELF PRO KRAV

knife defenseS’il est un domaine sensible en matière de self défense, c’est bien celui des armes blanches car chacun en la matière prétend détenir la vérité en fonction de telle ou telle méthode bien plus efficace que telle autre.
Notre but n’est donc pas d’entrer dans une polémique stérile mais tout simplement d’apporter une modeste pierre à l’édifice au vu de notre propre expérience de terrain. Autrement dit une réflexion et non une solution miracle.
L’humilité est de mise face à un objet tranchant voire perforant, et non contondant comme le bâton, ce qui rend certaines défenses très dangereuses voire impossibles à réaliser.
Le postulat de base à ne pas oublier est que 8 fois sur 10 la victime n’a rien vu venir et que pour les 2 fois restantes l’agressé est bien en peine de décrire les différentes phases de l’agression.
On comprend alors aisément que la fuite demeure la première solution
envisageable face à l’arme blanche.

Préambule

Le SPK est une méthode nouvelle de self défense fondée par le capitaine Jacques LEVINET, expert diplômé d’état ceinture noire 10e Dan de Self Pro Krav.
La discipline est désormais reconnue sur le plan international par la WOSD (World Organization of Self Defence) et par l’IAEB (International Association Europa Budo) qui regroupent en leur sein nombre d’experts mondiaux en arts martiaux toutes disciplines confondues.
Le SPK ou SELF PRO KRAV est dorénavant une marque déposée avec un cursus sportif et professionnel spécifiques. Il est représenté dans de nombreux clubs en FRANCE et à l’étranger.
Une forme plus sportive a été adaptée récemment pour les enfants.
Trois mots pour dire :

Self défense tout public (SELF) à base de techniques professionnelles du ROS ou Real Operational System (PRO) et de la Combativité (en hébreu KRAV)

« Bien qu’ayant travaillé avec les plus grands noms du Kravmaga en Israël et aux USA, le SPK s’en est nettement éloignée sur la majorité des techniques et ne peut donc faire l’objet d’un faux procès » précise le fondateur Jacques LEVINET qui a créé sa propre Académie AJL

Le champ d’action du Knife Defense SPK

C’est une condition sine qua non de sa réussite. Il existe en gros deux profils d’agresseurs au couteau, les professionnels ou expérimentés de la lame et les novices déterminés.
Dans le premier cas, la franchise nous oblige à avouer qu’il n’y a pas grand chose à faire face à une menace du type « Étranglement commando en tenue inversée de lame sous la gorge » ou « manipulations à l’indonésienne ». Ces situations extrêmes feront sûrement l’objet d’une prochaine vidéo.
Cantonnons nous donc en un premier temps à l’hypothèse la plus répandue de l’agresseur qui se saisit d’un couteau sous l’effet de la colère ou de la vengeance pour frapper à répétition dans une folie meurtrière et sans discernement ni calcul.

knife defenseL’impossible et le possible

Le Knife Defense SPK bannit toute technique superflue pour ne retenir que la quintessence de la réalité.

Ce qui est impossible

• Déterminer un niveau d’attaque : Car l’agresseur est toujours libre de son choix et n’est ni un cobaye ni en démonstration.
• Déterminer une vitesse d’attaque : Car la motivation de l’agresseur amplifie sa rapidité d’attaque.
• Prévoir une façon d’être saisi : En fonction des circonstances, l’agresseur ne sait pas à l’avance sa façon d’appréhender. Il est donc présomptueux de le faire à sa place
• .Saisir un bras armé : Car une attaque bloquée est répétée instinctivement, souvent au même endroit dans le meilleur des cas, d’où l’impossibilité et le danger de toute saisie même après une percussion.
• Désarmer par une clé : Car elle est dangereuse dans certains cas (griffe, push dagger, carte affûtée, double lame etc…) comme il est démontré dans la vidéo. La clé reste un moyen accessoire et non une finalité de désarmement.
• Une menace sans saisie : Car l’agresseur maintient toujours sa victime pour assurer sa menace et impressionner.

Ce qui est possible

• Anticiper un angle d’attaque : L’armé du bras du couteau permet de prévoir deux façons d’attaquer, soit circulaire soit revers.
• Anticiper un style d’attaque : La tenue du couteau (orientale, pic à glace, rasoir, piquée) laisse pressentir, sans être formel, le mode opératoire de l’agresseur.
• Enrouler le bras armé : Cette technique rapide, facile et sécurisante évite la répétition des coups et permet un enchaînement de ripostes facilitant le désarmement.
• Désarmer par percussion : Techniques rapides et efficaces d’atémis de coude, de genou, de poing et autres surfaces dures sur les articulations ce qui évite la dangerosité de toute saisie de la main armée.

Le 360° made in SPK

Un réflexe naturel sans parasitage : Educatif connu mais dans le SPK on ne programme pas l’élève en fonction d’un chiffre correspondant à un niveau d’attaque. Parades ripostes réflexes simultanées restent naturelles avec le recul permanent du bassin. A cette fin le défenseur monte naturellement ses bras en « aile de poulet » pour bloquer le plus haut possible puis les déploie vers le ciel pour parer en toit.
Le 360° revers : Libre choix du niveau (haut ou bas) et de la tenue (orientale, rasoir, pic à glace) ce qui oblige le défenseur à se déplacer dans la bonne direction pour assurer la riposte dans le même temps.
Le 360° dissimulé : Une fois l’élève expérimenté à cette coordination réflexe, on augmente la difficulté. L’attaquant cache son couteau dans le dos et porte des attaques non cadencées, dans la tenue de son choix, à des niveaux différents, en droitier ou en gaucher.
Le 360° latéral et arrière : Pour mieux intégrer ces défense lors des attaques multidirectionnelles.
Le 360° enchaîné : Enchaînement immédiat après la parade riposte réflexe pour intégrer les schémas techniques d’enroulement du bras armé, des ripostes simultanées et du désarmement.
Le 360° marqueur : Les attaques sont réalisées avec un feutre rouge face à l’élève vêtu d’un tee shirt blanc. Les impacts éventuels attestent d’une mauvaise technique ou d’un réflexe tardif.

Si le 360°en Knife Defense SPK représente le « kata » des arts martiaux, encore faut-il, tout comme les bunkaï, les interpréter

knife defenseModus operandi Knife Defense SPK

La technique SPK au couteau reste toujours la même en amont et en aval pour la restituer sans parasitage de doutes. La rue n’est pas un lieu d’entraînement et l’individu armé n’est ni un partenaire, ni un combattant, ni un adversaire mais tout simplement un agresseur qui en veut à notre peau.

Sur les menaces
A l’inverse d’une menace mains nues, on ne réagit jamais immédiatement face à une menace de couteau pour mieux gérer son stress et sa riposte

• Fixer la menace par la dissuasion vocale pour temporiser.
• Extérioriser sa peur pour renforcer l’assurance psychologique de l’agresseur
• Simuler la douleur pour détourner l’attention de l’agresseur
• Positionner ses pieds dans le sens du déplacement pour gagner un temps
• Sur les menaces de dos, se coller à la lame et regarder par dessus l’épaule, dans le sens inverse du déplacement, pour vérifier la tenue du couteau.
• Multiplier les ripostes sur les points sensibles avant le désarmement car l’agresseur est peut-être drogué.
• Désarmer avant d’amener au sol pour éviter une chute inopinée et non contrôlée avec l’agresseur armé
• Fuir si on est civil (en récupérant si possible la lame) et maîtriser si on est professionnel.

Sur les attaques

• Se positionner en appuis décalés et se désaxer pour sécuriser sa défense
• Sur les attaques latérales et arrières, se baser sur le réflexe du 360°
• Parade et riposte dans le même temps.
• Enroulement du bras armé pour éviter la répétition de l’attaque
• Ripostes enchaînées pour amoindrir
• Rester collé à l’agresseur pour éviter tout retour de lame
• Désarmement par atémis des parties dures (coude, genou, poing…)
• Se servir de l’agresseur en bouclier si plusieurs agresseurs

Spécificités du Knife Defene SPK

• Ne jamais être sûr de rien face à l’arme blanche
• Travailler psychologiquement l’instinct de survie par des exercices SPK
• Ne pas prêter d’intention à l’agresseur en fonction de nos techniques
• Simplifier les techniques qui seront souvent identiques face aux objets contondants.
• Penser aux armes blanches par destination (fourchette – ouvre lettres – stylo – ciseaux – tournevis – stylo – hache – etc.…)
• S’exercer aux vociférations des menaces et aux cris de l’attaquant
• Considérer la lame comme porteuse potentielle de virus (seringue, rasoir etc..)
• Jouer le rôle de l’agressé dans sa relation avec l’agresseur
• S’entraîner au ralenti au couteau réel pour démystifier et sensibiliser
• Travailler dans un cercle à l’entraînement face à plusieurs agresseurs pour être à même d’augmenter la restitution en réel.
• Le désarmement est une priorité et la clé une finalité et non l’inverse
• Se remettre en question et savoir évoluer dans ses techniques
• Reconnaître que certaines menaces ou attaques sont impossibles à parer
• Avoir un retour de terrain grâce notamment au ROS (Real Operational System) fondé par le Capitaine LEVINET au profit des unités spéciales
• Compléter le SPK par les « Operational Locks » et les atouts du « ROS » et de la « Canne Défense Jacques LEVINET » pour ouvrir son champ visuel.

« Ma seule prétention dans cette réflexion sur le couteau est de sensibiliser civils et professionnels sur le danger des schémas stéréotypés d’attaques ou de menaces et de se méfier des méthodes invincibles. Nombreux sont ceux qui, pour les avoir essayé en situation réelle, ne sont plus là pour en parler »

 

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SELF PRO KRAV SPK

self pro krav spk

SELF PRO KRAV SPK par Jacques Levinet

LE CONSTAT

L’insécurité et les agressions physiques de la vie moderne ont creusé le lit de nombre de systèmes de self défense avec plus ou moins de succès sur le plan de la réalité.

Le Capitaine Jacques Levinet, éternel chercheur dans le domaine du combat rapproché, a voulu apporter sa pierre à l’édifice en mettant au point une méthode évolutive qu’il a dénommé SPK ou Self Pro Krav. Partant du constat que les arts martiaux dans leur application de la self défense ne collent pas à la réalité de la rue où règles et limites n’ont pas leur place, il fallait se tourner vers une option plus terre à terre de l’affrontement sans tomber dans la finalité militaire de neutralisation d’un individu à tout prix et par tous moyens. C’est donc à partir de cette réflexion que Le Capitaine Levinet a mis au point le SPK au profit des civils et des pros, à partir de son expérience martiale et policière ainsi que des techniques opérationnelles du ROS (Real Operational System). Le Self Pro Krav offre un système anti agression redoutable pour tous publics hommes et femmes avec certaines particularités pour les forces de l’ordre.

self pro krav spk

ORIGINES DU SPK

Trois mots liés sans être anodins car Self Pro Krav tire sa moelle existentielle des domaines de prédilection du capitaine à savoir d’une part le Real Operational System, autrement dit le R.O.S, méthode opérationnelle d’intervention et de protection que l’expert français dispense dans ses formations partout en France et à l’étranger pour la police, l’armée et la sécurité privée. Le SPK (Self pour Self Défense, Pro pour Professionnelle et Krav pour Combativité en hébreu) mais le SPK n’est pas pour autant une forme de kravmaga dont il s’en diffère par de nombreuses techniques spécifiques et une approche différente dans le domaine de la légitime défense et de la remise en question

.Les 5 points clés du SPK :

INSTINCT DE SURVIE – RÉFLEXE CONDITIONNÉ – TECHNIQUE OPÉRATIONNELLE – LÉGITIME DÉFENSE – ÉVOLUTION

(La volonté de survivre, les moyens de survivre, l’apprentissage de gestes naturels, le respect de la loi et la remise en question).

Le SPK est une discipline à part entière, rattachée à l’Académie Jacques LEVINET, reconnue au plan international par les plus grands experts Police et hauts Maîtres mondiaux d’arts martiaux, toutes disciplines confondues.
Le modus operandi des agressions physiques en tout genre se modifie de jour en jour dans une surenchère effrénée à la violence gratuite. La fin justifie les moyens pour nombre de voyous, de plus en plus jeunes, qui n’hésitent plus, tels des loups enragés, à déferler en hordes sauvages et à agresser avec des armes en tout genre. Chaînes, batte, manche de pioche, rasoir, cartes de crédit affûtées en rasoir, push dagger, cocktail Molotov (la liste est encore longue) sont autant d’armes devenues habituelles pour les loubards. Dans ces conditions une self défense de « salon » apparaît désuète. Bien au contraire elle dupe les gens en leur faisant croire à l’invulnérabilité des techniques simplistes rapidement apprises. Tout comme sur le champ de bataille militaire ou dans l’intervention policière, la force et les moyens de l’ennemi doivent être paramétrés pour leur éradication, le SPK s’adapte à l’évolution des techniques et des armes des agresseurs. La méthode SPK est sans arrêt remise en cause pour coller à la réalité du terrain et à la détermination des agresseurs. L’exemple des désarmements SPK sur le dos de la main, sans fioritures et sans saisie, lors de menaces couteau ou rasoir est éloquent. Le SPK pense et réagit comme les agresseurs pour mieux les combattre dans les limites fixés par la loi. Autre exemple les défenses SPK sur les attaques de batte courtes et tenues à une main en moulinet. Pas d’impasse sur les façons d’agresser, puisqu’elles existent dans la réalité.

ENTRAINEMENT RÉEL

Le SPK utilise assez régulièrement, en toute sécurité, pour ses cours et ses stages les armes blanches ou contondantes réelles afin de tester l’acquisition des gestes réflexes et le stress. Le travail éducatif d’apprentissage avec les armes en mousse a ses limites car le danger n’est pas réel. Certes indispensable pour l’autocorrection et pour lâcher sans retenue les attaques ils présentent vite l’inconvénient du manque d’évaluation du danger potentiel de l’arme réelle. Or l’entraînement réaliste démystifie l’arme, sans la rendre anodine, et amplifie le travail de la mémoire et des acquis fondamentaux SPK. Le manque de réflexe et l’erreur de placement sont sanctionnés par un bleu. L’utilisation de vraies armes limitent les techniques pour les rendre plus efficaces. Pour éviter le travers d’un pugilat sans règle lors de cet entraînement réaliste le capitaine a prévu une pédagogie particulière et des consignes de sécurité strictes

TROP DE TECHNIQUES NUIT – L’EXPÉRIENCE ENRICHIT

Le SPK prône l’envers de certains systèmes de self défense marqués par un amoncellement de techniques hétéroclites. Ce n’est pas dans la diversité des solutions que réside la vérité mais dans des mises en situation de terrain avec un agresseur non complaisant qui ne joue pas le jeu d’un pantin immobile. Le SPK enseigne la mobilité, la sincérité, la dureté, la non passivité autant dans l’agression que dans la défense. C’est le prix à payer pour se rapprocher au plus près de la dure loi de la rue. Pas de place à la parade auto suffisante et aux techniques acrobatiques au cours d’une agression, la démonstration n’est pas de mise et le vice est vertu. Le capitaine Levinet rappelle inlassablement durant ses stages la notion de survie du SPK de même que la dimension psychologique à prendre en compte lors d’une agression par des exercices de gestion du stress, notamment par la respiration, l’attitude et l’observation. L’expérience professionnelle de policier et de formateur police et armée amplifiée par un haut niveau en arts martiaux enrichi d’une trentaine d’années d’enseignement sont autant d’atouts majeurs dans le succès du SPK.

UNE FÉDÉRATION SPK A VOCATION INTERNATIONALE

Outre l’implantation de clubs et représentations dans de nombreuses régions en France et à l’étranger, le SPK est désormais pratiquée au sein de nombreux groupes des forces de l’ordre appartenant à des unités spéciales comme en Argentine, en Australie, aux USA, en Russie et en Europe. Le Capitaine Jacques Levinet a été reconnu, en tant que plus haut gradé de la discipline, Grand Maître et fondateur du Self Pro Krav à Londres et à New York, par les plus grands experts mondiaux toutes disciplines confondues (police et arts martiaux).

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SELF DEFENSE TRAINING

La méthode du SELF PRO KRAV (SPK), fondée par le Capitaine Jacques Levinet, se fonde sur les grands principes suivant lors des attaques à mains nues, avec armes contondantes et armes blanches.

Défenses contre mains nues

self defense techniquesLa majorité des agressions de rue se font à mains nues et se résument essentiellement à des coups de poings et des coups de pieds pour les attaques à distance et sur des étranglements debout ou au sol pour les assauts au contact. Le second volet de la violence à mains nues concerne les menaces matérialisées par les saisies en tout  genre  dont  nous  montrerons  quelques  exemples  dans  les  chapitres  sur  les femmes  et  les  enfants. Les  techniques  du  SPK  se  résument  à  la  réaction  réflexive immédiate de survie en cas d’étranglement (dans les 3 secondes après l’agression) ou, si la vie n’est pas directement en danger, à l’adoption d’une attitude d’apaisement et d’explications verbales avec une garde fermée et les mains en supination (paumes vers le haut).

Défenses contre armes contondantes

self defense techniquesLa spécificité du SPK dans ce genre d’attaques avec bâton, batte, manche de pioche ou autres nerfs de bœuf est de simplifier au maximum la défense par la restitution du réflexe conditionné des EPL (Esquives plongeantes) quand l’assaut est anticipé et des EREP (Esquives Rotatoires Extérieures Protégées) ou ERIP (Esquives Rotatoires Intérieures Protégées) lors des agressions inattendues.

Le développement de l’instinct de survie prévaut sur l’apprentissage de la technique, qui ne devient qu’accessoire, si l’on veut obtenir un résultat effectif et immédiat. Autrement dit, mieux vaut ne pas prendre le coup que d’apprendre une technique inutile si l’on est touché.

Défenses contre armes blanches

self defense techniquesLe couteau, ou tout objet de même nature, a la particularité à la fois de couper, de trancher et de perforer, ce qui oblige à une extrême prudence dans les techniques défensives. Rien ne sera jamais meilleur que la fuite mais elle est parfois impossible d’où la mise en place de réflexes conditionnés SPK.

La double action simultanée prévaut en l’occurrence, à savoir bloquer et riposter en même temps. Ce qu’il faut absolument retenir c’est de fixer la menace par le positionnement des pieds, le placement des mains, la parole, la simulation de peur et son impact psychologique sur l’agresseur. Le réflexe conditionné du SPK est ici poussé à son paroxysme dans l’esprit du samouraï, à savoir que nous n’avons qu’une seule chance de nous en sortir. Pas de fioritures, pas de clé superflue, pas de saisie dangereuse de l’arme. Autrement dit, pas de technique irréaliste et irréalisable. L’instinct de survie, par une technique simple et directe, doit mettre en œuvre toute notre volonté mentale de ne pas mourir.

L’atout des techniques du SPK contre les attaques ou les menaces avec couteau est la similitude de restitution des défenses apprises lors de l’entraînement.

Par ailleurs, une mise en attention constante est faite dans le SPK sur le fait qu’il n’existe pratiquement pas de menaces sans saisie, une donnée qui change complètement les possibilités de défense.

Enfin les armes cachées, de type griffe ou push dagger ou autres cartes de crédit affûtées, retiennent toute notre attention sur le danger de certaines techniques de défense.

 

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SELF DEFENSE PRINCIPLES

SPÉCIFICITÉS DU SELF PRO KRAV

self defense principlesDans les “Self Defense Principles” la facilité d’apprentissage du SPK, pour son fondateur l’expert Jacques LEVINET,  tient au fait que cette méthode est à la fois simple et efficace pour tout le monde, nonobstant le fait d’être sportif ou pas. La méthode repose sur des points clés que l’on retrouve sur toutes les acquisitions techniques à savoir en premier lieu la simultanéité d’action. Blocage et riposte se déroulent en même temps pour ne pas laisser le temps à l’agresseur de répéter son action, comme c’est souvent le cas en cas d’attaques de couteau. Il faut être rapidement efficace et pour ce faire le principe qui prévaut est celui du sen non sen des arts martiaux, autrement dit l’attaque dans l’attaque.

Le deuxième point clés des “Self Defense Principles” est l’enroulement du bras armé et la riposte dans un seul et même temps. Cette action permet d’empêcher l’attaquant de réitérer son action et offre en plus la sécurité maximale. L’enroulement évite toute saisie ou clé hypothétique et surtout très dangereuse, l’agresseur n’étant pas là pour une démonstration.

Le troisième point clé est le travail de l’esquive, source du déplacement indispensable pour parer toute attaque anticipée ou inattendue et toute menace. Rien de plus simple dans la pédagogie du SPK où l’élève n’apprend qu’il doit se déplacer à droite avec la jambe droite et à gauche avec la jambe gauche pour ne pas contrarier ses déplacements. Pour ce faire les esquives du SPK sont répertoriées essentiellement dans plusieurs catégories, à savoir les EPL (esquives plongeantes) pour les attaques anticipées, les EREP (esquives rotatoires extérieures protégées) et les ERIP (esquives rotatoires intérieures protégées) pour les attaques inattendues. Quelques exemples de ces esquives sont expliqués dans les cahiers techniques. La prise de conscience du rôle essentiel de l’esquive ne se résume donc pas seulement dans des mots mais par un entraînement sécurisé avec des armes en mousse et des mises en situation afin que l’élève puisse se mouvoir facilement et de façon réflexive à l’entraînement.

Le quatrième et dernier point clé du SPK, dans ses “Self Defense Principles”, parmi les plus importants, est la position des jambes qui est notamment déterminant lors de toute menace avec ou sans arme. Positionner ses jambes en avant de toute action défensive élimine les temps morts tout en accentuant la vitesse de réaction. Savoir que l’on se déplace toujours vers la jambe arrière évite les temps de réflexion à gérer pendant toute menace. Si, en plus stress et de la peur qui embuent notre esprit, il nous faut réfléchir pour savoir quel est le côté à privilégier pour entamer notre défense, nous serons beaucoup trop lent pour arriver à un résultat positif. Par contre si, habitué par les mises en situation de l’entraînement, nous plaçons nos pieds de façon machinale et réflexive, nous gagnerons un temps essentiel qui nous sortira, si la chance nous sourit, d’un mauvais pas.

 self defense principlesLE RESPECT DE LA LÉGITIME DÉFENSE

Connaître seulement, même par cœur, l’article de la légitime défense ne suffit pas pour s’en prévaloir car en France, cette possibilité offerte par la loi ne se décrète pas. Il faut pouvoir la prouver pas nos faits et nos gestes mis en œuvre pour se défendre d’une agression d’où la nécessité pour tout citoyen, qui plus est pour les pratiquants du SPK, d’expliquer parfaitement son action en amont et en aval. D’où l’importance de ne pas développer de techniques outrancières ou vengeresses sur un individu une fois hors d’état de nuire. Nous attachons une grande importance à la pédagogie du geste dans tous nos cours ainsi que dans le cursus de nos instructeurs afin de leur donner les moyens de fournir aux élèves le maximum d’informations utiles dans le domaine de la légitime défense avec exercices de simulation à l’appui. Cette démarche prévaut également dans la nouvelle discipline du SPKE (Self Pro Krav Enfants) afin qu’ils aient toujours à l’esprit concrètement ce qu’ils peuvent et ce qu’ils ne doivent pas faire. C’est à cette seule condition que nous développerons un déontologie au sein de l’AJL propice à faire de nos élèves des citoyens responsables, respectueux de leurs droits et de leurs devoirs.

NON PRIORITÉ DE LA CLÉ

Bien que les clés fassent partie prenante et intégrante de l’apprentissage du SPK, il n’en demeure pas moins qu’elles constituent toujours des finalités et non des priorités techniques. Commencer par une clé en début d’action pour neutraliser sans dommage, après une percussion, un individu menaçant ou finaliser une action défensive par la neutralisation d’un agresseur constitue des cas de figure où l’usage de la clé est intéressant. Par contre il est superflu de faire une clé pour neutraliser une personne ou pour montrer que l’on sait si la situation est dangereuse ou ne s’y prête pas. Rien ne vaut alors l’instinct de préservation qui nous dictera comme solution la fuite ou l’exécution du minimum vital de techniques défensives pour nous mettre hors de danger. Il ne faut jamais être présomptueux en matière de self défense de rue sous peine de se voir remettre en place à nos dépens et de façon souvent cruelle.

PRIS EN COMPTE DU FACTEUR CHANCE

        Nous prônons lors de nos entraînements du SPK une honnêteté de tous les instants pour éviter de tomber dans l’assurance de vaincre tout et n’importe quoi. Ne jamais oublier que le plus grand des champions n’est jamais sûr de rien dans la rue. Les pièges, le vice, les conditions climatiques, la surprise, l’état des mauvais jours etc.…sont autant de facteurs ingérables où seul le facteur chance a son mot à dire. Cette vision n’est pas pessimiste mais au contraire, elle nous apprend à faire avec afin de nous réserver pour les cas d’agressions les plus sérieux et vitaux tout en sachant que les aléas des circonstances pourront nous être favorables ou l’inverse. Seul compte l’essentiel c’est-à-dire a vie. Par contre nous pouvons bénéficier du facteur chance à force d’entraînement réaliste avec un maximum de 60% de chances de restitution possible. Parler vrai est déjà en soi un pourcentage en plus d’acquis en self défense. Prôner l’invincibilité de telle ou telle méthode au détriment d’une autre est une orientation permissive. La compétente ne se dicte pas ni ne se prouve que par des paroles. L’élève doit donc apprendre très tôt à parler vrai et à s’ouvrir sans esprit de prosélytisme.

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MODE D’EMPLOI

Pour mettre en application la philosophie du Self Pro Krav (SPK) et se donner les moyens d’y parvenir, un modus operandi SPK a été élaboré avec l’imbrication de plusieurs mécanismes qui sont : l’instinct de survie, le réflexe conditionné de survie, la simplicité d’apprentissage, le mimétisme d’apprentissage, la pédagogie d’apprentissage, la déontologie et le respect.

L’INSTINCT DE SURVIE

Une donnée innée qu’est l’instinct de conservation chez l’homme est de développer la volonté de survivre et la pratique du SPK. Les moyens d’y arriver s’articulent autour de scénarios types impliquant un conditionnement psychologique de survie. Concrètement, soit on voit l’agression et elle donc anticipée, soit on est surpris et elle est inattendue. Le désir de survie est alors matérialisé par un réflexe conditionné. La mise sous stress développe également cette priorité de survie comme par exemple l’entraînement dans le noir ou avec un bandeau ou encore le bruit d’une détonation d’armes à feu.

LE RÉFLEXE CONDITIONNÉ DE SURVIE

Ce sont les protections naturelles chez l’homme en cas de danger, du genre électricité électrostatique ou le fait de retirer sa main sans réfléchir d’une source de chaleur. Certes, ce réflexe naturel et inné s’entretient et s’amplifie par des exercices ciblés en SPK comme le fait de récupérer un objet lâché, un bâton, par exemple, par un partenaire et sans temps d’appel visuel.

LA SIMPLICITÉ D’APPRENTISSAGE

Elle se matérialise par des gestes naturels, sans difficulté technique, à mettre en œuvre dans toute acquisition défensive. Le pratiquant évite au maximum de se poser des questions et ne donne aucune intention en amont à l’agresseur durant l’entraîne- ment comme, par exemple, le niveau d’attaque d’un coup de bâton. Il lui est seulement demandé de plonger sur l’attaquant comme s’il plongeait dans une piscine sans penser à la position de ses jambes. Viendra ensuite l’aspect de la lame et de ses paramètres intrinsèques.

LE MIMÉTISME D’APPRENTISSAGE

Il  se  traduit  par  le  fait  que  de  nombreuses  défenses  sont  similaires  face  à  des attaques avec armes (par exemple, coups de batte ou de bâton) ou des menaces à mains nues ou avec armes (par exemple, un étranglement, une menace de couteau ou d’arme à feu de poing à la gorge). La similitude des techniques défensives simplifie et accélère l’apprentissage. Les enfants, notamment, trouvent dans le mimétisme un excel- lent moyen ludique d’apprentissage

LA PÉDAGOGIE DE L’APPRENTISSAGE

Elle s’articule autour d’un comptage et d’un éducatif dans le vide. Concrètement le pratiquant apprend la méthode par paliers. Par exemple, sur une menace couteau ou un étranglement, à l’intonation du chiffre 1 correspond un dégagement de survie, au chiffre 2 une saisie riposte simultanée, au chiffre 3 un désarmement et une mise au sol et enfin au chiffre 4, soit une fuite soit une neutralisation. Afin de mieux intérioriser ces techniques, des exercices sans partenaire sont réalisés dans le vide afin de mettre en exergue les éventuelles lacunes du schéma spatio-corporel. Ce travail personnel, en l’absence du travail plus facile d’opposition avec partenaire, génère des erreurs donc des progrès à venir par la répétition de l’exercice.

DÉONTOLOGIE ET RESPECT

Ce sont des éléments incontournables à mettre en pratique dans tout geste défensif afin de ne pas outrepasser les limites de la loi, notamment en matière de légitime défense. Un exemple pratique du SPK dans ce domaine est de ne jamais utiliser le ter- me « frapper son agresseur » mais « riposter à une attaque ». L’hypothèse est toujours de rendre compte à posteriori de ses actes face à la justice, d’où l’intérêt de posséder le maximum d’arguments en sa faveur. Parler de ripostes lors d’une agression est une présomption de légitime défense, ce qui n’est pas le cas lorsqu’on parle de frappes. Inculquer cette différence de phraséologie dans nos cours et nos formations de SPK, dès le plus jeune âge, ne peut que tirer la discipline vers une éthique.

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